Peinture rapide: mes Space Marines Salamander
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Pour faire bonne mesure avec mon pas à pas de décor dans l'univers 40K, voici une proposition de réalisation de space marines. La méthode est simple, en mode speed painting, au final avec un peu plus d'une heure par figurine (sans compter le socle).
J'ai posté une figurine peinte avec cette méthode dans ma galerie, voici le "process de fabrication"Donc, pour réaliser ma Killteam Salamander, j’ai tout d’abord choisi mes teintes. Comme, j’ai aussi en projet une armée V8 de cette faction, j’ai centré mon planning de peinture autour de la gamme « officielle » de peinture Citadel Colour -plus quelques petits trucs maison ).
Pour quelle raison ? Simplement que, de l’expérience que j’ai de la marque, la peinture est de bonne qualité, a une opacité optimale et donne un résultat constant pour la peinture de masse. De plus elle est moins délicate à appliquer que mes peintures fines habituelles et sont plus stables que mes mélanges maisons.
Pour ce projet, j’ai bien réfléchis à la planification de mes couches de peinture, afin d’être le plus efficace possible en qualité et perdre le moins de temps possible pour la peinture de ces figurines qui sont assez détaillées.
Après assemblage et passage sous la bombe, je commence par appliquer mes aplats. La première teinte est le Warpstone Glow, que je pose sur l’armure (1), puis une couche de noir (ici du Noir d'Ivoire Amsterdam) est ensuite passée sur la peau, les jointures de l’armure, le pack dorsal et le boitier de l’armement (2). Je brosse ensuite délicatement les parties noires avec du blanc titane pur (3) et je retouche les zones de l’armure qui ont reçu du blanc aux abords des jointures de l’armure.
J’ajoute ensuite le rouge et le métal. Pour le rouge (sceau de pureté et ptéryges) j’ai choisi mon bon vieux primaire L&B (riche en quinacridone, il tire un peu dans le rose, pour ceux qui souhaiterai un rouge vraiment claquant, je recommande le Rouge Imitation Cadmium chez Royal Talens Amsterdam). Quant au métal, j’ai pris mon classique Tin Amsterdam. S’agissant de peinture acrylique fine, j’ai passé deux couches successives pour obtenir un aplat homogène (4).
L’essentiel des aplats ainsi terminé j’applique un ombrage général à ma figurine. Un lavis de Biel Tan Green pour l’armure verte et un lavis de Nul Oil pour les parties noires, rouge et métalliques (5).
J’attaque ensuite les détails. Pour l’aquila et les décorations de l’armure, je choisi le Balthasar Gold. C’est une couleur dorée profonde, tirant sur le brun, qui est une base idéale pour peindre l’or « riche ». A cette étape je peins aussi les holster en Baneblade Brown et les parchemins en ocre écru (1 goutte d'ocre jaune L&B pour 5 de Blanc de Titane) de ma composition (6). J’ombre ensuite l’or avec du Reikland Fleshshade et les autre détails avec du Seraphim Sepia (7).
A ce stade, je suis "Ready to Play". la figurine présente suffisamment bien (exception faite du socle) pour sortir sur le champs de bataille.
A partir de là, je passe aux dégradés « rapides ».Deux tons, voir 3 pour les textures les plus fines.
Le visage est rehaussé en deux tons (du Stormvermin Fur et du Pallid Witch Flesh), et la lumière est accrochée au blanc de titane pur sur les parties noires (oreillettes, joint d'armure). L’armure, reçois une couche de rehaussage au Warpstone Glow, pour redynamiser ma teinte après le lavis de Biel Tan Green qui l’avait un peu terni (8).
Une application fine de Moot Green sur les arrêtes de l’armure me permet ensuite de valoriser les volumes (9).
Ces deux étapes sont les plus chronophages. J’ai tenté d’être aussi précis que possible. Pour cela, je n’ai pas hésité longtemps avant de ressortir mon 000.
La juxtaposition des teintes Citadel Color est bluffante : les volumes sont clairement mis en valeur et l’échelle de valeur est juste. Je ne suis pas un hyper fan du « système de peinture citadel » -qui me fait toujours penser à du numéro d'art-, mais pour un premier essai, j’ai vraiment une bonne impression sur le produit, dans le cadre d'un projet "massif" tel que le mien.Pour finir je termine les détails : les parchemins reçoivent un dégradé en deux tons d’ocre écru (mélange maison, les teintes blanc écru L&B ou Wraithbone doivent convenir) et de blanc titane, puis je simule des calligraphies avec un pinceau très fin (un trainard en 10/0, mais le 000 conviendra aussi). Pour le sceau, je choisi de passer une couche de rouge primaire puis une légère touche de ton chair pour simuler la lumière sur la cire. En ce qui concerne les ptéryges, je choisi un dégradé de rouge et d’orange (10).
Pour l’or, je passe une couche de Liberator Gold, puis un rehaut de Stormhost Silver.
Afin de personnaliser ma peinture, je décide de peindre des flammes stylisées. J’ai commencé par tracer un léger serpentin vertical (1) avec de l‘orange permanent (L&B), puis je dessine un sorte de chandelier ou de pied de vigne (2). Je rempli ensuite les zones entre les « branches », afin d’obtenir ma "flamme" (3). Ensuite, je repasse le dessin avec un vermillon clair Amsterdam (4) et du jaune primaire (5).
Et voilà mes flammes prométhéennes ! J’ai reproduis le motif sur les épaulières de mes marines tactiques et j’en ai même profité pour dessiner des héraldiques personnelle sur les personnages principaux (le fusiller plasma, le vétéran et les terminators).J’ai également profité de l’occasion pour tester la peinture contrast (Ethermatic Blue) sur ma bobine plasma. Finalement j’aime bien ces peinture, probablement pas pour peindre une figurine entière, mais comme glacis, ou pour des effets spéciaux, j’ai avec cette gamme un nuancier assez vaste. Par contre son usage va me demander un peu de pratique et quelques tests de dilution.
Pour le socle, je voulais positionner mes Salamanders sur le sol de Nocturne, leur monde chapitral.
Nocturne est une planète volcanique à forte gravité, donc j’ai tenté de simuler un sol noirci avec des nuances chaudes pour simuler l’inhospitalité de la planète.Pour donner du relief, j’applique sur le socle une couche irrégulière d’Agrellan Earth. En séchant, il donne un effet craquelé facile à mettre en valeur avec un lavis ou un brossage.
Une fois ma peinture bien sèche, je peins avec une teinte orange, bien diluée, la totalité du socle. Si une couche ne donne pas une opacité suffisante, j’en passe une seconde (1). Ensuite, je passe aux brossages.
En trois étapes : tout d’abord un brossage de rouge noir PA (2), puis un brossage de brun van dyke (3) et pour finir, un dernier brossage de noir. Mes trois brossages sont passés sur les « pierres » le plus verticalement possible, afin de simuler une lumière rougeoyante venant du bas. J’ai tenté de les passer avec une intensité décroissante afin de ménager un léger dégradé et garder ainsi une progression entre mes teintes (sinon, autant passer directement de l’orange au noir ).
En finition, pour rehausser les arrêtes je passe un brossage très léger de ton écru sur tout le socle (5). Le Tyrant Skull Citadel Colour est parfait pour ça !
Note: depuis mon test couleur sur cette Killteam, j'ai réalisé le texturage du socle après l'assemblage et avant la pulvérisation de l'apprêt. Dans le cas présent, l'orange est assez peu couvrant. Le passer sur un support totalement blanc facile bien le travail.
Et voilà.
Note: après ce gros test couleur, je pense que je vais abandonner mes brossages généraux pour les plaques d’armure de mes space marines. La technique donne une patine aux armures, mais finalement accroche trop de lumière, particulièrement pour les teintes les plus sombre. Le gain de temps est finalement anecdotique. Paradoxalement la technique reste plutôt bonne pour les orks...
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Razorspoon ils rendent très bien tes Salamenders!
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