[Core space] FS Tricard Space Barren Adventures
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Chère Journal,
On est arrivé dans le système Rourville 4. Vraiment paumé. Le job est simple, on fait les coursiers pour Bibendy. Leur salarymen va nous filer des data. On prend le colis et on se barre. Ça pourrait être aussi simple qu'une livraison de pizza, mais ça sent la Purge dans le coin. On nous met sur ces coups en général, on sait comment leur recycler la face. C'est notre valeur ajoutée qu'ils disent.
Le bouge du rendez-vous s'appelle "Au cul sec". On va pouvoir se servir dans ce qui reste pour les faux frais.
"- Docké Captaine ! " Me lance M. Perrec d'une voix grésillante via l'intercom claqué de ce bon vieux Tricard. Un coup d’œil au chargeur de la pétoire et gogogo !
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Facture GY/HAL22-ET02-20 Bibendy1
Fichtre... On n'a pas posé un pied que la racaille lourde nous tombe sur le coin de la gueule. M. Perrec a juste le temps de leur masser les tempes. Mais grosse suée en début de journée pour lui. Et il aime pas la sueur le bonhomme, il marmonne quelque chose de filialement insultant à l'adresse des Purgeux dans son dialecte caquetant.
De mon côté je prends la tangente voyant qu'il gère les aléas, il est pas d'humeur à être micro managé.
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La chance tourne, M. Perrec tombe pile poil sur le client alors qu'il allait se vider la vessie. C'est de l'employé ronchon, pas l'étoffe à faire une grosse carrière chez Bibendy où il faut garder le smile tout en écoutant des litanies abscons d'objectifs et des résultats.
Il parle bien le Quell, on a les data. Maintenant, on pouille...
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J'ai levé un joli tas de quincaillerie dans la pièce d'à côté. Ça me fait flasher mon sourire des grands jours et vu ma dentition, la cliente pique une grosse frousse. Vu l'odeur de brouzouffe qui émane du coffre à deux mètres, j'aurais de quoi me les faire plaquer or lorsqu'on finira le job.
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Doucement... Doucement, la tension monte chez les Purgeux. On gère, du moins M. Perrec gère. Puis il vient de trébucher sur un magnifique gun qu'il benchmark dans la tête d'un chagrin un peu trop curieux. Il est content M. Perrec, il aura de la matière pour son prochain entretient individuel.
Puis ça impressionne les locaux et il se retrouve en rôle model pour le Gan'eek local. Il va nous donner un coup de main, c'est sympa. Pas de contrat, pas de chocolat, on lui expliquera plus tard hein...
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Elle stresse beaucoup quand même. Je vérifie mon haleine et je me refocalise sur la mission : le pognon.
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C'est calme quand même ici... Je sais pas pourquoi. Allez, un petit verre au passage.
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Mazette, j'ai parlé un peu vite. Le Gan'eek glougloutte en mode paniqué, on a de la visite.
Chère Journal, t'ais-je vanté les capacités de communication de M. Perrec ? Il avait oublié de me dire qu'un petit bourgeois local s'est dit qu'être avec nous, c'était sans doute une bonne idée en ces temps troublés. Il nous a trouvé quelques babioles.
Oui, cette veste de protection serre un peu aux hanches mais j'ajusterai à la lipossuceuse ce weekend.
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"Non merci Mademoiselle, cela ne m'intéresse pas vraiment, mais merci de votre [BAM] votre offre. Excusez moi, mon associé demande mon attention [BAM]. Non, je n'irais pas par là si j'étiez vous... Faites comme voulez hein..."
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Allez Simone... arrête de gaspiller des balles, ça va finir par passer...
Sacreubleu ! Quelle anguille celui là... Puis notre Gan'eek est pas doué non plus.
Au moins le bourgeois gratte à la porte du Tricard.
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Non mais c'est un monde quand même ! Ils ont des champs de force les grouillots maintenant ?
Focus Simone, fooocus Simone... voilà que je rate le second. Par contre l'anguille va se faire repositionner la C5 par M. Perrec.
Mademoiselle a du mal aussi, ça sentais l'embrouille par là...
Et voilà... À la pogne, à l'artisanale, fallait bien que ça passe, un de moins.
" Oui M. Perrec, je pense aussi qu'il est temps d'aller au vide poche. Non il ne va pas nous rattraper M. Perrec, Il est bien trop lent. Vous êtes un peu trop anxieux, vous le savez pourtant. Oui, sur votre gauche au fond du couloir, suivez moi. "
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Il y a un bruit que je ne connais que trop bien qui vient du " Au cul sec ". J'ai peur que ça ne sente pas bon pour la petiote... hmmm... Elle vient de couiner. Pas bon, pas bon.
" LS Tricard, Capitaine ici, ouvre le sas, on est au bout du couloir ". Aaaallez, c'est fini.
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Sérieusement ?! SÉRIEUSEMENT ?! Heureusement que M. Perrec avait senti venir le vent Chère Journal. Faudra que je vous parle des vents des Quells un jour Chère Journal. Bref, il est juste à la bonne place pour baffer les affreux.
Pas de chance, il a un écharde dans un des doigts et préfère lâcher l'affaire et on referme le sas sur sa trogne.
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" M. Perrec ? Oui comme on a dit, vous me vendez ces pétoires et on répare le Tricard. Oui on est bien, oui on peut prendre une nouvelle cafetière. Non, pas de ce modèle, les pods sont consignés et vous savez à quel point c'est difficile de trouver une boutique en bordure. "
Adishatz space Journal.
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Rumpel Cool ce rapport. Il faut que j'assemble mes décors et que je fasse une partie.
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Nastydede Merci ! Faut vraiment que je fasse une passe peinture aussi. Je referai peut être les photos un jour.
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Facture GY/HAL22-ET02-21 Bibendy2, Fils à Papa
Chère Journal,
J’ai bien cru ne jamais pouvoir écrire ces lignes. Laisse moi te conter notre dernière aventure :
Les streams dégueulent les leaks de Bibendy. Le replay d’un “workshop brainstorming creative thinking” de fakenews est distrayant. La mégacorpo galactique d’entertainment-journalisme est en mode panique. Un call sécurisé nous sort du nouveau canap.
M. Perrec passe dans la pièce d’à côté. Avec son ton de secrétaire, il explique bien que Mme. Gibolin est “trrrès” occupée. L’affaire semble importante. Il va interrompre la “réunion stratégique de Madame”. Le service commercial, c’est moi. Il me transfère le call. Le VP Corporate Security de Bibendy tire une tronche de un kilomètre.C’est au sujet des data qu’on leur a ramené la semaine dernière. Le fils d’un Senior Vice Président, bien qu’ayant un scolarité privée douloureuse, fût nommé directeur du service de cybersécurité le mois dernier. Ce M. Nicolas Kaskets a consulté en mode admin le contenu de la puce. Bah du coup, ils se sont fait méchamment hacker. Dans le fond, on distingue une personne en pleurs demandant qu’on appelle son “Papounet”.
Étrangement, pas de chantage pour éviter la catastrophe… Sans doute des idéalistes. Bibendy a localisé la source du problème et cherchent à débrancher la prise. Ça paye très bien chez les corpos le débranchement. Du coup, en route vers le système du Val-de-breuilh. Une ancienne zone indus avec des paysages de désastres environnementaux magnifiques, mais toxiques. Tout un tourisme de petit bourgeois s’y est développé, mais la Purge arrive il parait.
Le plan est simple. Même un directeur junior de Bibendy peut le comprendre.
1 - On discute poliment avec un idéaliste quelque part (la zone rouge).
2 - Avec ou sans dents, il crachera quelle machine arrose le net au rythme de dix escalations PR/seconde (en bleus).
3 - On va faire attention aux entrées en scène des Purgeux (en violet). Le secteur sent la rouille et la souffrance."- Docké Captaine ! " Me lance M. Perrec d'une voix nasillarde via l'intercom claqué de ce bon vieux Tricard. Un coup d’œil au chargeur de la nouvelle pétoire et gogogo ! On sort couvert cette fois.
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De nouveau… À peine le pied posé que les grincements de ferraille rageuse se font entendre dans le couloir principal.
“ - M. Perrec, après les missions, vérifiez si l’on a pas un mouchard qui les attire. Oui M. Perrec, ajoutez donc ça dans nos process. Bien aimable.”
○-----------------------[]-----------------------○On est des professionnels, un petit positionnement stratégique pour les cueillir s'impose.
" - Non M. Perrec, ne vous inquiétez pas pour si peu. Oui, dans ce coin-là, cela me semble raisonnable."○-----------------------[]-----------------------○
Un gentleman laisse traîner son regard sur mes charmes, intéressant. Je pense pouvoir en tirer quelques avantages. Ha Simone, restons professionnelle, n'abusez pas de la naïveté de la gente masculine.
○-----------------------[]-----------------------○" - M. Perrec, puisque je vous dis que nous avons le temps. Arrêtez vos sornettes avec votre histoire d’horoscope et de mort subite. Je ne comprends pas que vous continuez à gaspiller vos émoluments de la sorte."
"- Ha ?! Observez donc, les locaux semble prendre en main la situation. Ils ne sont pas tous des poulets sans tête au final."
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"- Ce ne sont pas des professionnels, mais ils y mettent de la bonne volonté. Vous irez parler à cette personne, elle a un holoshirt de Chech Gevara. Mon petit doigt me dit qu’il y a de la graine d’idéaliste. Ça pourrait être notre cliente."
Le rôle d’une capitaine est de montrer l’exemple. Je décide donc de faire sauter la tête d’un Purgeux avec une efficacité toute didactique. Un beau moment de leadership.
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Juste une seconde pour une illusion de flirt avec ce beau brun. Dans la poche. Ces mâles humains, un peu compliqué pour eux depuis qu’il y a la compétition avec d’autres espèces…
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Voilà donc que je n’arrive plus à m’entendre parler.
"- Oui donc, au sujet de [bzzzzzkrrrr^?] mes coordonnées mon cher [BZZZZKRKRKRRRR^!!] ? Une seconde s’il vous plaît ? [click BAAAM!!]. Or donc, vous vivez chez votre mère, vraiment ? Fascinant, dites m’en plus…"○-----------------------[]-----------------------○
Toujours ce même regard désapprobateur chez M. Perrec lorsque je suis dans cette phase du travail. À la bonne heure ! Il vient de trouver une dose de Kerenzikof dans son coin. Juste à temps pour courser la rebellitude.
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Vous souvenez-vous des formidables capacités de communication de M. Perrec ? Elles se dégradent si vite sous les effets de la drogue. Je ne suis pas raciste mais… Je pense que les Quells ont une légère intolérance aux médicaments. L’important, c’est l’acceptation de leur diversité.
J’entends la jeunette hurler des horreurs sur Bibendy, puis une histoire de coucherie mal finie avec le fils d’un cadre de la corpo. J’ai du mal à entendre d’ici. M. Perrec semble réduit à hocher la tête entre deux tirades haineuses et des sanglots."- Oui M. Perrec, j’arrive de ce pas. Non, c’est très grossier et connoté de la traiter d’hystérique, celà ne se dit plus depuis des siècles. Qui vous a appris ça ? Votre cartomancien je suppose… Vous voyez, vous l’énervez…"
○-----------------------[]-----------------------○Ben voilà autre chose, montrons lui comment on a upgradé ses copains.
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"- Beuglement Quell Je vous avais prévenu… Dommage pour votre entre-jambe. Avez-vous retenu la leçon M. Perrec ? Ça vous les fait sans doute remonter, mais ça lui baisse proportionnellement le niveau de tension, tout à votre honneur."
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Très bien, beau brun joue son rôle à merveille. J’espère qu’il nous ramènera quelque chose de clinquant.
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Simone, tu es en veine. Voilà de quoi rustiner le Tricard, on le prendra au retour, on a tout le temps du monde.
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Ha… Forcément Simone, lorsqu’on n’a pas les bons outils aussi.
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Applique toi, respire… ferme un oeil, pense à la grenouille… Souffle… Appuie fermement et avec conviction [BAM!] Tu vois Simone lorsque tu y mets du tien ? Regarde le dans son dernier râle, on croirait à un appel à l’aide ; ne les anthropomorphisons pas non plus.
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Le beau brun nous a lâchés. Ce secteur est criblé de réclames de services d’holoputes. C’est bien assez pour déconcentrer ce vicieux. Quel goujat tout de même. Allons consoler la petite le temps que M. Perrec nous fasse sa descente.
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" - Il vous a dit ça ? Quel petit insolent. Je comprends votre douleur. Je pense qu’il y avait des photos… comment dire… un peu personnelles de votre relation dans ces données. Vous ne voulez pas devenir la victime de votre propre vengeance tout de même ?
Oui, ne vous inquiétez pas, on va arrêter ça avant que votre honneur ne soit souillé. Je vous le promet croise les doigts, si je le croise, je lui remonte les bretelles. Au fond du couloir à droite ? Merci !
Remettez vous donc de vos émotions et gardez nos arrière, il y a un vicelard qui rôde. M. Perrec, vérifiez donc qu’il n’y a rien de dangereux dans le coffre derrière vous, bien aimable."○-----------------------[]-----------------------○
Chère Journal, j’ai le nez pour les crédits. Un joli trousseau dans ce coffre. M. Perrec est bien occupé. Je vois des silhouettes derrière le générateur Ouest, sans doute des civils curieux de notre visite.
○-----------------------[]-----------------------○Mais quelle dramatique erreur Chère Journal ! M. Perrec est tout à son affaire alors qu’un local ne trouve pas mieux de rameuter les grands frères des autres cancrelats. Sont pas connus pour avoir des sentiments, mais on les sent bien remontés. Sapristie ! Ils font chauffer leurs friteuses…
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Allez, du civil au sol, on va encore avoir mauvaise réputation.
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" - M. Perrec ! Prenez garde !"
Quelle mauvaise idée d’attirer son attention, il lève la tête de son coffre, curieux, pour se prendre une vilaine rafale. Je pâlis.
Son gilet n’offre qu’un secours tout relatif dans une telle situation.Quant à sa cartomancienne, j’irai l’exorciser dès que possible pour son mauvais œil, s’il ne s’en sort pas. Il est vraiment en piteux état alors qu’il réalise l’horreur de la situation. La deuxième salve s’annonce avec ce sinistre sifflement.
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Les détails de la scène m’échappent. Tout est flou dans ma tête. Cela s’est passé si vite…
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De telles blessures réveillent dans un Quell une rage de combat que peu de races de la galaxie sont en mesure d’exprimer. Il semble esquiver les rayons, ou même les ignorer. Fascinant spectacle.
Comprenant d’instinct la délicatesse de la situation, puisant dans ses ressources, il effectue un repli stratégique dans la seule pièce hors de portée des dérouilleurs.
Ses optiques de scan ne révèlent malheureusement aucun objet de premier secours. Un canif… Quelle tragique ironie. Lui qui avait un medipack avant de l’échanger contre un objet d’une valeur toute relative à cette heure.○-----------------------[]-----------------------○
Je tourne la tête vers la petite. Elle décompense sa frustration sur le dernier arrivage de Purgeux.
Horreur, je n’ai plus qu’une munition. Simone ! Parbleu, comment as-tu pû te mettre dans une telle situation !
À bout de souffle, je rejoins M. Perrec. Il sert les dents. Il contient tant bien que mal le sang qui s’échappe de ses blessures.
Cette vision me fait perdre toute raison.
Je vide mon pistolet sur cette maudite console. Ces médiocres de corpo. S’ils savaient ce que coûte leur crasse incompétence.○-----------------------[]-----------------------○
Le sordide sifflement, encore. La petite hurle. Triste histoire de finir sur une relation toxique.
La situation est critique. Le second s’est mis en chasse, il nous regarde, sévère et prend position.
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Des cris vers le Tricard. Coïtus interrompus pour le bellâtre, on a de la visite de ce côté là aussi. Ça ne pourrait être pire.
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M. Perrec prend la mouche. Il se retourne et d’un furieux coup de tête il sèche l’intru. Je n’ai jamais vu quoi que ce soit de tel.
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Mais oui Simone, joue sur leurs faiblesses ! Il sera sur nous au prochain tour et il semble déborder d’énergie. Je n’ai plus de balles. Je charge. Il faut donner du temps à M. Perrec. Je suis sur lui et je le tacle.
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Le corps à corps, ce n’est pas dans ses routines. Profite donc de cette ouverture.
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Respire… Pense à la grenouille. FRAPPE. Bien joué ma grande, une grosse épine de moins.
" - M. Perrec ?! Trouverez-vous une quelconque aide dans cette pièce ? Oui, le coffre du fond."○-----------------------[]-----------------------○
" - Ho !! M. Perrec ! Ne soyez pas si grossier ! Ne vous inquiétez pas, on a passé le pire ! Vous voyez bien que cette cartomancienne été dans le tort."
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Laissez ça et replions nous, j’ai l’impression d’en entendre d’autres. Je n’ai pas une cartouche à partager.
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Ce son… Les faquins ! Celà ne cessera donc jamais ? Et en plein dans le passage vers le sas. Est-ce la fin ?!!
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Courant, sans reprendre nos souffles, nous passons le couloir pour assister à la neutralisation du grand brun.
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Nous sommes cernés. Les brutasses prennent leurs appuis.
" - M.Perrec ! Nous n’avons pas le temps de prendre ces médipacks. Je vois une ouverture, encore un effort ! Nous n’avons que peu de temps. Leur montrer le doigt ne vous fera pas aller plus vite M. Perrec, enfin !"○-----------------------[]-----------------------○
Béni soit l’architecte de ces lieux d’avoir offert un autre accès à cette pièce.
" - Capitaine à Tricard, ouverture des portes et protocol de décollage d’urgence !"○-----------------------[]-----------------------○
Il se passe un truc, les Purgeux changent de musique. Je ne suis pas sûre de comprendre la situation mais c’est sans doute une mauvaise nouvelle.
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La pièce se remplit, Simone… Plus jamais tu ne te mettras dans une telle situation. Voyons, 5 m jusqu’au sas… Pense à la grenouille… glissante… faufile toi au travers de la maraude. “Mais courrez donc M. Perrec ! Je n’aime pas ce regard ! Ne vous laissez pas distraire par ce Purgeux, il ne sera pas une menace, vous y êtes presque.”
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" - Vraiment ?! Vraiment ?! Vous pensez que c’est ce qu’il y a de mieux à faire ?
Nononon, pas d’histoire de leur “apprendre une leçon”, ils ne pensent pas comme nous. J’entends les canons chauffer dans mon dos et si ce n’est pas eux, ce sera moi qui vous chaufferez les fesses au gros sel… Avançez vous donc avant que je ne mette un blâme dans votre dossier !Mais bon sang ! Pas de “Pardon Captain”, plus tard les excuses. A-VAN-CEEEZ SAPRISTIIII !"
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" - Il était temps M. Perrec. Ne bougez pas ! Vous mettez votre sang sur le tapis. Roooo… Non je ne vous pique pas, ne bougez pas enfin ! Arrêtez de geindre, je n’ai pas commencé.
C’était juste une piqûre. Vous dites ce que vous voulez, nous on appelle ça une larme chez les humains. M'embobiner pas avec la physiologie des Quells, vous êtes juste douillet. C’est important de se montrer vulnérable M. Perrec. Ha ! Pas pendant les missions la vulnérabilité hein... On reste professionnel."
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Chère Journal, le rouge me monte aux joues. Une seconde de plus et je n’aurais pas eu plus de lignes à partager avec toi.
Adishatz space Journal.
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[Breaking news] BIBENDY-FILES
Dans notre précédente édition nous analysions la surprenante publication des “Bibendy-files” [ndlr: Bibendy est actionnaire de nos publications]. Les théories complotistes les plus folles circulaient sur un potentiel hack majeur cette corporation intergalactique par des groupuscules de la Ceinture. Ces médias non professionnels ont une fois de plus tort.
Comme vous avez pu l’apprendre au travers de cette magnifique campagne de communication sur les écrans d'accueil de vos portables, la vérité est bien plus terre à terre.
Leur service communication nous a rassuré en annonçant la première opération virale de “Mass transparency” , une démarche volontaire et coordonnée d’ouverture et de transparence. Un essai grandeur nature de management en ”Livre ouvert”.
Se satisfaisant de leur expérimentation et du retour positif de la clientèle, ils invitent chaleureusement les participants à effacer IMMÉDIATEMENT les données, fantaisistes et montées par des équipes de créatifs. Toute rétention entraînera un coaching de proximité du service juridique *.Une rumeur nous indique que M. Kaskets, directeur de la cybersécurité, démontrant un réel exercice de leadership, est promu Associate Director. Sa première ligne de managers, à l’exception de son cousin et de sa femme, est actuellement invitée de poursuivre leurs aventures respectives en dehors de Bibendy. Nous sommes certains que leur expérience en Mass transparency sera une réelle opportunité pour leurs futurs employeurs.
*dans le respect des conditions d’utilisation et d’accès à leur services, en accord avec les police de respect de la vie privée applicable à la date d’hier.
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Rumpel wolala ça rappelle beaucoup Shadowrun le ton corporate, j'avoue avoir cru à un vrai leak d'une vraie boite
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Kalibaouche Je me demande où j'ai bien pu trouver ça...
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Super !
Ca me boost un peu pour peindre ma boite!!
Mais trop de truc en cours !!!il faut que je tienne... ne pas acheter de nouveaux jeux en 2022!