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RE: Orcs ou Orques
Argument recevable. Sauf que... Nous ne sommes pas dans une traduction d'un texte de Tolkien. Du tout.
La figure de l'orque tolkienien - car Tolkien n'en est pas le créateur - a été depuis énormément repris : par la littérature mais aussi les JDR, les wargames, les jeux vidéos... et globalement toute la culture de l'imaginaire.
Et bien que je te rejoigne, Dreadaxe, dans le contexte du rendu précis des écrits de Tolkien (les premières trads FR sont par exemple très pénibles, et les suivantes également, bien que pour d'autres raisons), je ne suis pas du tout d'accord pour une uniformisation GLOBALE du terme.
Comme stipulé plus haut, un terme sémantique, plus encore quand il est à la lisière du nom propre, est sujet à évolution ; c'est le propre de tout mot ou appellation.
ORC, traduit ORQUE dans le contexte normé des écrits de Tolkien a ainsi vécu ses propres transformations. Il s'est décliné, orthographié et son sens a lui même également évolué.
ORC est donc devenu largement accepté et s'est normé dans plein de contexte méd-fan autres que le SDA. Il est écrit comme ça dans quantité de littérature depuis les années 60.
ORK a également gagné ses fleurons en étant largement orthographié ainsi, particulièrement dans Warhammer (mais pas seulement)...Bref, je pense que ce que tu pointes du doigt ici, n'a cours que dans un contexte bien précis mais qu'il ne fait pas force de "jurisprudence" sémantique dans tous les contextes littéraires.
Je ne m'étendrais pas non plus sur tous les sens que recouvre maintenant l'appellation ORC/ORQUE/ORK car il en existe toute une variation de la même façon qu'il en existe tout un panel d'orthographes acceptés.
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Les aventures du vendredi soir
Tous les vendredis soir un groupe de joueurs de la communauté se rassemble pour vivre des aventures dans différents univers. Voici un récit de leur aventure :
La partie commence dans le feu de l'action : les PJ (Le Gnome Bilgrim, le Semi-orque Uribash et Rick Gulat, un voleur humain) sont poursuivis dans des sous-sols de ce qui semble être un château, dans une partie technique (tas de charbon partout et cheminées de chauffe)...
Quatre hommes en armure de plaque noire et cape forcent la porte qu'essaye de bloquer Uribash (le Semi-orque)... en bas des escaliers, prennent place le Gnome comme appât, tandis que le voleur humain se plaque à la paroi tâchant de se camoufler, prêt à frapper..Uribash finit par dévaler les escaliers et rejoint Bilgrim le gnome. Le voleur surprend un des hommes qui descend et le plante, sans le tuer, et s'ensuit une baston épique dans la salle en bas avec ces quatre hommes. Ils sont puissants... et les PJ exploitent au mieux la configuration de la salle et son mobilier pour contrebalancer leur force.
Ils tuent finalement un des hommes en noir, en blesse un autre gravement, mais le semi-orque est déjà sanguinolent lui aussi... Et là... de la volée de marches et du couloir qu'on ignoré jusque là les PJ, déboule une ombre gigantesque...
C'est un Troll énorme ! Il a une paire de cornes fuyantes sur la tête, l'air pas commode et une excroissance de bois épineuse dans chaque main... Il se jette sur Uribash, qui bien qu'il fasse tout ce qu'il peut pour éviter les coups, se fait défoncer la mâchoire et la pommette et s'effondre... Mort.Rick Gulat, le voleur, se débat comme un beau diable, se planque derrière une table, esquive, porte des coups... mais... il a deux hommes sur lui... il finit par se retrouver bloqué entre un mur et la table derrière laquelle il se protégeait jusque là...
Bilgrim, le gnome, avec ses cheveux en pétard multicolores, lui vient en aide engageant maintenant le combat avec un de ces deux hommes.
Il est cependant pris en tenaille par le Troll qui, de deux méga coups de poings rageurs lui rentre la tête dans le torse... Mort.
Rick est abasourdi, se retrouve seul et fini, une épée à travers le ventre, avec ses propres tripes dans ses mains... le regard incrédule... avant de sombrer lui même dans .... la Mort.••••••••••••••••• GAME OVER •••••••••••••••
Yuri, jeune semi-Orc, un costaud Samourai des rues ; Rick le Masque, Furtif dopé à l'accélérant de synthèse et Bill, un gnome Decker bas de gamme s'extraient péniblement de leur PODS de VR d'une salle d'arcade pourrie de la Zone, le quartier le plus dangereux et laissé à l'abandon de Chrome City...
Gorgo, un orc mauvais, qui gère la salle, l'Arcadium, les enjoint sans tendresse à sortir des pods "Y'a du monde derrière, les gars, bougez-vous !"
Effectivement, attendant les pods, il y a trois Stray Cats, ces tout jeunes Gangers qui se la pète avec leurs moustaches synthétiques et leurs prothèses de queues félines ridicules...Ca manque de tourner à la gifle, mais Gorgo n'a pas que ça à faire et les PJ sont agrippés par un gnome en combi fuschia et moon boots argentées qui a l'air en phase avancé de manque de came. "Vas-y, de gnome à gnome, file moi 5 créds, mec, fais pas ta pute ?!"
Bill, curieux, tarabuste, le camé en fuschia, car ça fait effectivement quelques jours qu'une came chelou inonde le quartier et particulièrement autour de leur repaire qui est aussi le lieu où il ont grandi difficilement : le Sacred Heart Hospital Orphanage.
Le camé, n'en démord pas, il supplie pour ses créds, Bill lui dit qu'il est également intéressé et tout ce tout petit monde file finalement au BIJOU, un bar sordide que les PJ connaisse bien, car les dealer de cette came y sont parfois.Le BIJOU BAR est tenu par Nova, une vieille Semi orc, mélange douteux de barmaid et de mère maquerelle.
Tandis que Galesh le tox' gnome discute avec son cousin dans une alcôve, le groupe s'installe devant la petite scène cradingue de strip, suivant l'injonction de Nova qui leur dit que "today, j'ai une nouvelle princesse exotique, vous m'en direz des nouvelles !"
En guise de princesse, une maigre elfe au visage vérolé, nageant dans une culotte trop grande pour son absence de cul, entame une pathétique danse pseudo ondulante sans la moindre conviction devant un parterre d'humain et de métas au regard lubrique...
Yuri fini avec une culotte à la teinte douteuse sur la tête.
Mais point de dealers... Les seuls renseignements qu'ils glanent c'est qu'effectivement, depuis quelques jours, une team de mecs en costards noirs, tirés à quatre épingles, larguent de la came à tout va. Cette came s'appelle le SOMA.Le groupe, accompagné du gnome Galesh en manque, qui ne lâche pas l'affaire, décide d'aller au Sacred Heart.
C'est dans cet orphelinat, tenu par la Soeur Sybil, une vieille humaine têtue, et Brash, un orc noir, que les persos ont grandi.
Dernier élément d'humanité dans un quartier à l'abandon dont plus personne ne veut, ils y ont un lien tout particulier. Une fois assez grands pour sortir de l'orphelinat, ils ne l'ont jamais véritablement quitté...
Ils y ont actuellement, dans les sous-sols, contre la chaufferie, une grande pièce désaffectée aménagée qui leur sert de "repaire" qu'ils partagent avec Shiny, un Asiat' homme à tout faire de l'Orphelinat.
Ils ont un deal avec l'orphelinat et contre ce très modeste lieu, ils s'occupent des vols, des squatteurs et des embrouilles que le Sacred Heart peut avoir...Soeur Sybil est remontée et dans une colère noire - encore plus qu'à l'accoutumée !
Elle essaye de faire vivre à bout de bras ce qui reste de ce lieu. L'hôpital n'en est déjà plus un et n'en porte plus que le nom que par tradition, ne reste en réalité que l'orphelinat qui affronte des soucis de financement insurmontable...
Brash ne sait plus comment gérer la recrudescence de junkies tout autour de l'établissement depuis quelques temps et Soeur Sybil attend dans trois jours la visite des inspecteurs de la ville qui lui donnent du bout des lèvres annuellement l'agrément qui lui permet de continuer à toucher des maigres subsides avec lesquels l'orphelinat tourne...
Tout ne tient qu'à un fil tenu, et là, pas moyen d'y échapper selon elle, ils vont perdre l'agrément et la ville n'en sera que soulagée de liquider ce qui reste du Sacred Heart...Un conciliabule se tient entre les PJ, Sybil, Brash et Shiny sur la posibilité et les moyens de "faire le ménage"... et .... c'est le moment que choisi le gnome pour prendre la tangente, sentant bien que l'ambiance générale n'est pas à la soirée défonce...
Les PJ finissent par trainer dans le quartier délabré, le soir venu, pour trouver un spot de deal. Ils se rendent sur le No Man's Land, un grand terrain vague. Là où un immeuble d'habitations sociales a été détruit avec la promesse d'une reconstruction, qui n'a finalement jamais eu lieu... A la place, s'est monté à côté une "ruche", un de ces empilements de mini-pods d'habitations glauques et bon marché.
Après les décombres, un large terrain vague illuminé par des feu de bidon abrite quelques cabanes de fortune de laisser pour compte - un mélange de sans abris et de camés qui font les cent pas devant les feux...
De la palissade métallisé du fond du No Man's Land arrivent deux hommes habillés en costard noir, lunette noire, implant qui couvre l'oreille droite jusqu'à la bouche... Ils balayent d'abord la zone du regard avant de se mettre à échanger paquets et créds avec les junkies devenus hystériques.Les PJ décident de longer discrètement le bord du terrain vague et de passer derrière la palissade de métal.
Ils se retrouvent dans une rue, à droite un salon de massage glauque, à gauche non loin, le Bijou bar... mais surtout contre le trottoir : une bagnole noire hors de prix avec deux mecs en costards noirs dedans qui balayent calmement du regard l'agitation de la rue.
Faisant semblant de discuter avec ses potes, le Decker tente d'accrocher l'ordi de la bagnole au débotté : c'est du costaud ! Il va lui falloir plus de temps et d'application que ça.
Le groupe se planque derrière une poubelle dans l'allée proche et Bill procède à une attaque en règle de la bagnole...
C'est du haut de gamme, c'est mecs ne sont pas des zonards, NO WAY !
Malgré les pare-feux et les contre-mesures, Bill accède au GPS et au relevé des trajets : tout a été nettoyé et mis à jour sauf depuis une petite semaine.
Un départ à l'origine d'une adresse de la Ville Haute, la zone verte des richards et des corpos, une arrivée au KONPEKI PLAZZA, le seul hotel un peu classe du coin qui reste, et ensuite la bagnole rayonne dans un mouchoir de poche : le bijou bar, le no man's land, le Sacred Heart...
Bill décroche avant de se faire remonter, il ne veut pas tenter le diable avec son Run, ces mecs sont équipés sévèrement haut de gamme...Les PJ quitte la zone, l'air de rien et se mettent en planque à proximité du KONPEKI PLAZZA. Au bout d'une heure et demie, la bagnole - immanquable dans ce quartier -, arrive au PLAZZA. Trois mecs en costards noirs en descendent et se rendent dans le lobby de l'hôtel, tandis que le driver tourne à l'angle pour descendre lentement dans le parking de l'hôtel.
Postés pas loin de la baie vitrée blindée triple épaisseur, les PJ voient les trois gros bras en noir rejoindre aux tables du lobby un type gominé en costard crème avachi dans un large fauteuil de cuir qui sirote un Malt totalement hors de prix. Les trois types ont l'air de lui parler avec déférence.Rick-le-masque propose de rentrer dans le PLAZZA pour écouter un peu ce qu'ils peuvent bien se dire. Il franchit l'entrée et s'installe dos au costard crème et ce qu'il entend lui glace le sang...
Le costard crème et ses porte-flingues inondent bien le quartier de came à dessein. Le costard crème les engueule car ils ne vont pas assez vite : il faut avoir transformés les abords du Sacred Heart en paradis à junkies ! Il faut que ce putain d'hôpital perde son agrément dans 3 jours ! C'est SA mission et il entend bien la mener à bien ! Ils ont tout un stock de Soma, qu'ils trouvent d'autres revendeurs, qu'ils le DONNENT s'il le faut, mais il faut accélérer la cadence !
Avant que Rick puisse en apprendre plus, deux orcs qui bossent pour la sécu du PLAZZA, viennent lui taper sur l'épaule en lui demandant le numéro de sa chambre ou de sa réservation....
Rick met ses accélérateurs en mode FULL ON et file à une vitesse surhumaine, laissant les videurs sur place et passant la porte blindée juste avant qu'elle ne se ferme derrière lui.
Toute la petite troupe des PJ s'enfuit, passant de ruelle en ruelle avant de rentrer au Sacred Heart.Ils descendent se reposer dans leur repaire à la chaufferie. Ils trouvent l'adresse de départ de la bagnole qui était dans le log des trajets et elle correspond à ASCLEPIA, une grosse corpo de technologies médicales, d'Ingénétique humaine et de technologie de Réjuvénation.
S'ensuit une longue discussion avec Shiny sur qu'est-ce qui pourrait bien intéresser une telle boite dans un Hopital qui n'en est plus un mais un simple petit orphelinat...
Shiny leur parle de la possibilité du déploiement d'un éventuel centre de soin "par petits modules" qui pullulent de plus en plus dans les quartiers populos où les gens qui n'ont pas de carte Medic Golden Platinum font se faire soigner au coup par coup... Mais pourquoi se faire chier avec un tel plan retors pour ce genre de gain minimal ?La partie se fini sur un "conseil de guerre" entre les PJ, Shiny, Sybil et Brash pour trouver une solution à tout se bordel et essayer de sauver ce qui peut l'être du Sacred Heart...
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RE: Sellswords & Spelslingers - Alien
Des teasers fait à l'arrache sont passés sur le Discord, je les remets ici :
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RE: pirates de sartosa
Nom de Zeus !
Y'en a qui rigole pas...Impressionné par les matériaux et la solidité du truc.
Isksir a tout simplement.. bon, bin... construit un bateau en bois !
Pour de vrai. What else ?!Vous me tuez, les gars.
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RE: Projet Merout’
y'a encore pire en tronche de monture de nazgûl... /-D
T'embête pas, Merout, fais avec la tête que tu prérères.
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RE: Orcs ou Orques
Tolkien a repris le concept de l'Ork (et oui...) dans Beowulf - qui l'avait lui-même piqué à l'Orcus romain antique -, pour en faire son Orque. La chaîne fabulatrice continue tout simplement aujourd'hui...
De plus dans sa correspondance et précisions aux traducteurs français, Tolkien parle bien de son Orque et en aucun cas de tous les ORKS/ORCS/ORQUES passés ou des potentiel ORQUISTES à venir. Il respecte trop ses inspirations pour avoir cette prétention. Il sait, peut-être plus que quiconque, que le matériau du mythe et des légendes est un être vivant.
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RE: Les aventures du vendredi soir
Après un long passage en revue des potentielles actions qu’ils peuvent entreprendre, Yuri, Jeune Samourai costaud des rues Semi-Orque ; Rick le Masque, Furtif dopé à l'accélérant de synthèse et Bill, un gnome Decker décident d’essayer de faire appel à d’anciens pensionnaires de l’orphelinat pour les aider dans son sauvetage.
Le seul qu’ils arrivent à contacter - et surtout à convaincre de bosser pour rien ! - est Dweezil, un guerrier des rues spécialisé dans le tir à longue distance, qui a réussi à sortir du quartier en obtenant quelques contrats pour des corpos mineures. Il a néanmoins gardé suffisamment de respect pour l’endroit qui l’a vu grandir pour accepter le rendez vous tardif que Yuri lui fixe au BIJOU BAR.Les trois le retrouvent donc dans une des alcôves discrètes du bar miteux, alors que la jeune elfe vérolée, dernière coqueluche de la Patronne Nova, se trémousse de façon pathétique sur un vieux tube pourri de Tech Beat has been …
Un paquet de bouteilles de Poison et de Nuke plus tard, les Samouraïs ont expliqué à Dweezil leurs ennuis : la came, les types en noir, la corpo Asclépia, l’agrément de l’orphelinat… Le tueur à gage tique à l’évocation d’une corpo orbitale aussi puissante - que vient-elle faire dans un plan a priori si gagne-petit et est-ce que cette bande de crevards de l’orphelinat a seulement le début du commencement d’une chance de se frotter à un aussi gros poisson ?Une ébauche de plan est cependant discuté : pour permettre à Soeur Sybil de faire bonne figure aux inspecteurs qui décident de l’agrément de l’orphelinat, il faut impérativement faire le ménage autour du Sacred Heart en moins de deux jours. Pour réussir ce tour de force, la source d’approvisionnement du Soma doit être tari et les camés qui s’agglomèrent maintenant par groupe autour du bâtiment et des alentours doivent être chassés et ne pas revenir…
Décision est prise de tenter de se faire les quatre agents opérationnels en noir, en espérant que c’est là l’intégralité de l’équipe qui accompagne l’agent corpo au costard crème planqué au Konpeki Plazza.Yuri part à l’Arcadium pour tenter de convaincre Gorgo, l’Orc qui gère la sécu de la salle de jeux virtuels, de leur filer un coup de main, bien conscient que le rapport de force n’est pas à leur avantage…
Les deux Stealth, Rick et Dweezil, se rendent aux alentours du Konpeki pour étudier et trouver le meilleur lieu pour tendre une embuscade aux corporatistes quand ils sortiront en bagnole de l’hôtel. Bill, le Decker est chargé de trouver et de hacker un véhicule lourd pour servir de bélier et rentrer dans la gueule de la bagnole des corpos avant d’essayer de fumer les occupants.Bill, maintenant seul, fini par repérer un gros camion benne qui sert au ramassage privé des poubelles (« Sans abonnement, démerdes-toi avec tes ordures ! »). Confiant, il se connecte à son Nexus et se rue - comme la misère sur le tiers monde ! - à l’assaut du système de pilotage du camion… et là… c’est le drame…! Dans sa hâte et son absence de toute prudence, il a négligé de tâter les potentielles défenses de l’ordi qui pourtant a un simple niveau de Protek niveau baltringue… Un choc cérébral le cueille douloureusement et une voix synthé le fait vaciller : « Vous tentez de compromettre un système privé. Ceci est un acte illégal ! Les autorités compétentes on été prévenues et votre signature Nexus archivée. Veuillez ne pas quitter la zone ! Je répète, vous tentez de…. ». Bill arrache son câble, fracasse son Nexus au sol de trouille de se faire chopper et file se perde dans les ruelles du quartier pour rejoindre le Sacred Heart, un filet de bave aux lèvres et les tempes qui tabassent…
Son unique réconfort est de ne pas avoir été avec ses collègues - ils l’aurait chambré jusqu’à la fin de sa potentielle courte vie pour s’être fait kicker salement par un simple putain de camion poubelle…!Yuri passe un long moment à L’Arcadium à tout tenter pour essayer de convaincre un Gorgo pas du tout chaud pour se friter avec une corpo pour une histoire de came. « Choomba, rien de personnel, hein, je vous aime bien les petits gars du Sacred, mais faire joujou avec des dealers, qui plus est envoyés par une corpo, c’est du sévère, du costaud ! Y vont vous ventiler, garanti 100%. Et pourquoi donc…? Ton Soma là, si par miracle vous arrivez à l’éradiquer, bah demain y’aura aut’chose, et après demain encore une autre came… C’est la vie Choomba, c’est comme ça, pas de quoi se mettre la rate au court-bouillon. »
Yuri essaye tous les angles, mais rien n’y fait, Gorgo ne viendra pas et ne contactera pas non plus son réseau de mercos - surtout pour pas un rond. Cependant, bonne âme, profitant que Tina - sa compagne orc -, derrière sa vitre blindée triple épaisseur étoilée d’une ancienne rafale, est occupée à la caisse, Gorgo emmène Yuri dans l’arrière salle privée où il lui sort d’un coffre blindé un fusil d’assaut, deux chargeurs et une grenade. « Fais ce que tu veux de la grenade, mec, c’est cadeau, c’est ma contribution à votre croisade suicidaire, mais le flingue en revanche, il s’appelle revient. J’y tiens, c’est ma mère qui me l’a donné sur son lit de mort, tu vois ce que je veux dire ?! Je suis sérieux, si tu ne me ramènes pas ce flingue, des gens dont c’est le métier viendront le récupérer et ça sera sanglant… On s’est bien compris, Choomba ? ». Yuri acquiesce et quitte la salle de jeu crasseuse le matos sous le bras. -
RE: Les aventures du vendredi soir
Bill, le gnome, pas encore tout à fait remis de son humiliation numérique arrive en premier au Sacred Heart. Quelque chose ne va pas… les murs de l’entrée sont criblés de balles et les vitres du sas méchamment étoilées. Bill déboule dare-dare : Soeur Sybil a les mains devant la bouche étouffant des cris tandis que Shiny, l’homme à tout faire de l’orphelinat, est en train de faire un massage cardiaque à Brash étendu dans une mare de sang… En un coup d’oeil, Bill se rend compte que l’orc noir qu’il a connu toute son enfance est mort et que rien ne changera cette triste réalité… Ses années au Sacred défilent, ce mec étendu là, troué comme une passoire, était finalement ce qui se rapprochait le plus d’un ersatz de père pour Bill et les autres. « M’man Sybil et Papa Brash » comme ils en riaient tous. Sa gorge se sert terriblement et sa voix s’étrangle quand il hurle à Shiny : « Qui, bordel… ? Qui a fait ça ? »
« C’est ces petites putes de Stray Catz. Ils dealaient ce soir aux portes mêmes du Sacred… Ca a rendu fou Brash qui est tombé sur le premier connard à queue et moustache qu'il a trouvé devant l’entrée. Ca a vite tourné vinaigre et Brash a séché sévère l’aristochat de mes deux en lui pétant nez et mâchoire mais ses potes ont sorti des soufflants et c’est parti à l’arrosage. Brash s’est mangé une rafale et…. » Shiny laisse sa phrase en suspend, regardant ses mains couvertes du sang de son vieux pote orc. Il n’en faut pas plus à Bill, qui sort comme une fusée sous les cris de Shiny : « Fais pas l’con, gamin ! »« Si je ne les ai pas croisés, ni vu dans le prolongement de la rue, c’est que ces bâtards ont giclés dans la ruelle qui longe le Sacred et qui débouche sur le No man’s Land 500m plus loin ! » Bill cavale comme un furieux et… Bingo ! Dans la ruelle, loin devant lui, trois silhouettes : deux types épaulent un troisième qui semble ne pas pouvoir marcher. C’est bien des Stray Catz, reconnaissables entre mille avec leur longue queue de fourrure prothétique. Bill accélère encore et avise, à une trentaine de mètres des broute minous, une benne à ordure métallique contre la palissade qui ferme le côté droit de la ruelle. A peine arrivé derrière le couvert de la benne, il sort son gun compact dont le câble cherche lui-même sa prise neuronale dérivée à son poignet et allume direct le groupe au jugé. La ruelle résonne des détonations caractéristiques des munitions subsoniques « KA-Poom ! KA-Poom ! »… Mais Bill, aveuglé par sa rage rate son tir, les deux chatons rentrent la tête dans les épaules une seconde et se retournent sortant l’un, un pistolet-mitrailleur, l’autre une petite arme de poing digne d'une majorette. Celui qui était porté tombe lui à genoux, privé de ses « béquilles ».
L’enfer se déchaine dans la ruelle ! Le pistolet mitrailleur crible la benne, Bill baisse la tête et réponds en mode gangsta, flingue à l’horizontal. Le plomb vole de partout… Mais soudainement, un BOOM ! Le flingue d’un des Aristochats qui devait être chargé au dangereux Néo Dum-dum lui a pété dans la main lui en arrachant une partie. Il hurle en se tenant le poignet alors que le Stray qui était à genou, atteint certainement par un éclat est maintenant étendu inerte dans son sang. Tout en vidant son chargeur, Bill se marre de ce coup du sort qui pour lui n’est que l’expression d’une justice immanente ou d’un instant karma bien mérité !
Yuri, Dweezil et Rick arrive devant le Sacred Heart et entendent les échanges de coups de feu. Ils se précipitent dans la ruelle et vois leur pote en plein gun fight. Le Stray Cats au pistolet mitrailleur s’est planqué derrière un vieux frigo et il rafale à tout va. Yuri se rapproche et allume le chaton lui plaçant un pruneau dans le gilet de protection en fourrure. Celui qui se tient la main comprend que la situation ne va pas tourner à son avantage, il tourne les talons et file dans l’allée. Dweezil, restant debout, étreint son fusil de précision, contrôle sa respiration et fait feu : la tête du fuyard explose comme un melon trop mûr qui aurait servi de piñata…
Bill plombe le dernier Stray cats qui est projeté contre le mur alors que son arme vole à distance, ivre de rage Bill le rejoint et l’interroge sur sa présence autour du Sacred. « Calme toi, mec, on avait pas le choix… Des corpos sont venus nous brancher et nous on fait une offre du genre qu’on ne refuse pas… Ils nous ont filé du Soma - pour quedal’ ! - avec pour seule obligation de le larguer autour de l’Orphelinat. On a fait ce qu’on nous a demandé, c’est tout, tu discutes pas avec ces gars-là. »
« Et le mec que vous avez flingué, c’était une demande ? »
« Nan, ça c’est le business, tu sais comment c’est... Il s’est mis en travers de notre thune et il s’est fait fumé, c’est tout. Me tue pas, mec...»
« Qui a tiré ? »
« Je te jure que c’est pas moi ! Je voulais pas moi. »
« Qui a tiré… ? »
Le chat mouillé tourne difficilement son bras blessé vers l’allée, désignant le fuyard à la tête éclatée :
« Lui. J’te jure sur la tête de ma mère. »
Bill regarde le pistolet mitrailleur à moins d’un mètre du Stray Cats devenu livide…
« Mon cul… » et il lui vide sans émotion le reste de son chargeur dans la gueule. -
RE: Saga... gne à être joué
SAGA est un bon jeu. Pas mal pratiqué dans mon club, j'y ai joué plusieurs fois, en historique et en fantastique. J'ai cependant un problème de taille avec ce jeu : c'est un des rares jeux où... je m'emmerde ferme !
Et il y a une raison à cela : ce foutu plateau de jeu.
Comme décrit plus haut, chaque armée sur la table est pilotée par son plateau de jeu, spécifique à sa faction quelque soit le contexte. Pour moi - et je précise bien que ce n'est que mon ressenti personnel ! -, ce plateau, moteur du jeu, est un élément qui me sort systématiquement de la table, qui m'extrait du jeu de figurines pour transformer ma partie en Yatzhee géant où je tente de faire des combinaisons de dés et de les placer dans des "cases à pouvoir"...
Je lui ai donné longuement sa chance, changé d'univers, de partenaires, mais non... rien n'y fait. Je perd mes sensations, la table et les pitous de vue, et ma partie se réduit à ce damné bout de cartons et ses combinaisons de dés. Et je m'y liquéfie de non-implication et d'ennui.
Je serais curieux de savoir si je suis un cas unique. Je le souhaite.
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RE: Les aventures du vendredi soir
Les quatre Samouraïs des rues, après avoir ramassés ce qu’ils ont pu sur les Stray Cats, sont encore en train de se demander ce qu’ils vont faire des cadavres - les exposer aux camés du coin en avertissement ou les planquer ? - que les senseurs de Bill détectent le bruit typique d’un drone de surveillance. Il est pourtant rare que les Cops viennent jusqu’à la Zone… Ils planquent à l’arrache les corps dans la benne et cavalent jusqu’au Sacred Heart sous les hurlements de sirènes approchants qui déchirent la nuit.
Ils se retrouvent, chauffés à blanc, dans le sous sol aménagé de l’orphelinat pour discuter des motivations de la corpo Asclépia à générer tout ce bordel. Il est clair qu’elle veut faire main basse sur le Sacred Heart, mais qu’obtiendrait-elle finalement qu’elle ne peut déjà s’acheter ? Quelle est sa réelle motivation ?
L’hôpital ? Ça n’a pas de sens, il n’en est plus un depuis des lustres. Plus de matos, ni de personnel.
Le bâtiment ? Ok, l’hôpital était un chouette immeuble ancien, mais depuis longtemps déjà une aile entière est condamnée faute de moyen et le reste tombe gentiment en ruine. Certes, la corpo achèterait le lieu pour pas cher, mais retaper ce gouffre à pognon fait de pierres coûterait plus que la construction d’un lieu neuf identique en techno moderne.
Y installer un centre de soin ? Mouais, possible. Si t’as besoin d’un groupe de malades dont tout le monde se fout qui pourrait servir à des tests, c’est une possibilité envisageable.
Les enfants ? Pas bête du tout. Pour une boîte experte en réjuvénation médico-génétique, un réservoir de gamins sans attaches, c’est certainement du pain béni.Les hypothèses vont bon train et toutes décuplent la colère des anciens pensionnaires qui sont tous d’accord pour frapper fort les agents corpos. Il faut les fumer ! Dweezil et Rick exposent leurs croquis et relevés numériques des alentours de Konpeki. Après d’intenses débats tactiques, il est décidé d’un plan d’action.
Dweezil se postera demain midi sur le toit d’un petit bâtiment de prêteur sur gage qui domine l’entrée du Plazza d’un côté et le carrefour de l’autre côté où la bagnole des agents corpos devrait ralentir pour tourner en direction des lieux de deals. Il préviendra les autres de la sortie de la bagnole et du timing de l’action à suivre.
Rick attendra au carrefour. Son rôle sera de traverser devant la bagnole pour la faire stopper devant les passages piéton. Faisant mine de s’excuser, il balancera la grenade sous la bagnole - même blindée, ça devrait secouer ses quatre occupants !
Bill, de l’autre côté du carrefour, aura la charge d’une autre attaque conjointe grâce au pilotage à distance d’un camion bélier qui devra - en même temps que Rick stoppe la voiture corpo-, l’emboutir pour l’immobiliser et faire le maximum de dégâts possible. L’équipe fronce d’ailleurs les sourcils quand Bill leur explique évasivement qu’il n’a pas trouvé de véhicule ce soir et encore plus quand il ressort son vieux modèle de Nexus violet datant de sa jeunesse, tout décoré d’auto-collants...
Yuri, sera planqué dans le petit marché de street food au nord du carrefour. Vêtu d’un long manteau masquant le fusil d’assaut de Gorgo monté sur sangle, il attendra le feu d’artifice pour engager ce qu’il restera d’agents opérationnels encore en état de se battre.
A partir de là, ça serait chacun pour soi, avec pour but de flinguer à tout va jusqu’à ce que toutes ces ordures mordent la poussière.
Toute la bande s’effondre quelques heures, histoire d’avoir les yeux un minimum ouverts demain : la journée risque bien d’être vénère !
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RE: Orcs ou Orques
Nhawkfen
Tout à fait d'accord sur l'influence de Tolkien. Il n'empêche que comme le souligne au-dessus de toi xben, quand on créé ensuite soi-même des déclinaisons de l'archétype :et bien, tout en étant redevable à Tolkien - comme il l'était lui-même d'autres - rien n'empêche d'appeler sa création Orsimer, Orquestre, Orcreast ou... Roues Dentées, de la même manière que Tolkien l'a fait en transformant Ork en Orc et en mélangeant le concept de Gobelin et d'Ork déjà existant pour en faire autre chose...
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RE: Vendetta
Un des piliers. Rien à dire. Un phare dans la nuit.
Longue vie, V.
On s'est bien battu.
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RE: Atelier de Nuada
Effectivement !
Ne te laisse pas décourager par les mauvaise langue, Nuada, c'est top !
[mais peins moi ces parchemins, veux-tu ?]/-D
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RE: [Sellswords & Spellslingers] - Rapport de campagne (Scénars 1 & 2)
Il faut jouer avec le moins de PJ possible. Il vaut mieux jouer roleplay avec 2 PJ chacun à deux joueurs, que démultiplier lourdement le temps de jeu avec 8 PJ...
Et effectivement une partie qui dure un peu c'est souvent une partie où on oublie que S&S est un jeu d'esquive. En réalité le système est tel que des ennemis popent sans fin, le but est donc bien de focus sur la "sortie".
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RE: Orcs ou Orques
Bien entendu, Sellswords & Spellslingers s'inscrit donc dans des concepts méd-fan qui n'a plus rien à voir avec le Seigneur des Anneaux. Pas la même conception de la magie, pas le même univers, pas de personnages communs... bref, rien à voir. Ce jeu est juste médiéval ET fantastique et il en reprends les poncifs.
Le méd-fan n'a en réalité pas attendu le créateur du Hobbit (1937) pour exister, sans même citer les très nombreuses mythologies et mythes fondateurs dont Tolkien lui-même s'est inspiré, quantité d'auteur ont publiés AVANT lui des milliers de pages dasn ce genre d'univers ; Lord Dunsany, Anthony Hope, Nathaniel Hawthorne et pléthore d'autres comme Robert Howard lui-même, le créateur de Conan...
Alors, une fois ceci posé, qu'est-ce qu'un "canon" ? Qu'est-ce qu'un "fondateur" ? Toutes ces questions, légitimes, ont d'ailleurs déjà été mises sur la table, pour les écrits d'Howard par exemple, mais surtout ceux de Lovecraft et de ses nombreux "continuateurs". Et l'usage, la culture - ou sous-culture en l'occurence - a répondu de façon claire et limpide : une oeuvre, une fois posée, n'appartient qu'à la marge à son créateur. Les créateurs suivants ont toute latitude à adapter, distorde et transformer le matériel d'origine. C'est bien évidemment le cas de tout art ; littérature, mais également musique, peinture, danse... ce que tu voudras.
Dans le cas précis de notre traduction-adaptation de S&S, nous n'avons tout simplement pas à "obéir" aux particularismes spécifiés par Tolkien car nous sommes bien "au-delà" de son oeuvre. Dans le sens du "dehors", pas du qualitatif, bien sûr. Bien que l'on puisse avoir un avis sur Tolkien l'écrivain qui, pour moi, est un écrivain "moyen" (pour pas dire pire) qui a accouché d'une extraordinaire oeuvre majeure de la littérature fantastique par pure obstination et idiosyncrasies linguistiques. Mais là, on est dans le subjectif... /-D
Cependant, le jour où nous produirons (ou traduirons) un supplément qui place une campagne S&S dans l'univers du Seigneur des Anneaux, je te rejoindrais et militerais avec toi pour appeler un Orc... un Orque !
Sol
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RE: Kaï
Kaï ! Enfin...
Tu es déjà une légende parmi nous.
Continue le bon boulot.
Au plaisir de te lire et de voir ton travail. -
RE: Le Temple du culte Lazy
Lazy ?! Tu te fous de notre trogne Horcharr ?
Le mec construit une pyramide et ses environs à l'échelle 1/2....Arrête un peu...
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RE: [Contest] La bataille des univers Heroïc Fantasy
1/ La Terre du Milieu :
1982, le choc d'un univers foisonnant totalement palpable et "réel". Une immédiate envie d'en fouler le sol et de continuer à vivre dedans sans savoir comment m'y prendre. On parle elfique avec le frangin, on s'invente des trucs. Le déclic ne viendra qu'avec la lecture de la fameuse Boîte Rouge D&D l'année suivante.
"Vivre" dans du méd-fan : c'est possible !"
Après avoir beaucoup dévoré de littératures depuis, j'ai aujourd'hui quelques réserves sur "l'écrivain" Tolkien, mais pas le moins du monde sur sa capacité imaginative et créatrice ainsi que son expertise linguistique qui lui ont fait inventer des mondes pour les mettre en scène.2/ RuneQuest : Parce que Steve Perrin et Greg Stafford font un truc démentiel : ils explosent le carcan étriqué de D&D1 - une bouilli informe méchamment caricaturale des poncifs du méd-fan - pour en faire une oeuvre terriblement belle et complexe.
Un régal, rarement égalé (Monte Cook rôde pas loin).3 ex æquo / Conan : Howard est tout simplement le vrai inventeur de l’heroic fantasy, quoiqu'en disent les elfes pompeux. /-D
Il a créé une galerie de personnages complètement dingues et ses univers son toujours rugueux et sales. Et puis j'aime le film de John Milius...3 ex æquo / Elric de Melniboné : Pour Elric de Melniboné.
Partage les points pour les 3e, Element, si tu veux. J'ai pas pu les départager... /-D